Le confort
Il m’arrive de visiter certains quartiers de la ville, à l’ouest plus précisément, où les gens parlent principalement anglais, où les galeries du devant des maisons en briques sont larges et donnent sur des parterres fleuries bien entretenus, où l’apéro se prend sur un fauteuil de rotin en saluant de la main les voisins. L’air et les gens sont tranquilles, de cette sérénité cachée au fond du coussin bleu et blanc provençal, dans le rouge des fleurs et du vin de Bordeaux ou d’ailleurs. Mais certainement pas du Québec. Une vision paisible du monde. En apparence. Parfois l’apparence des choses me fait du bien. Un bien-être de sommeil d’après-midi après une longue marche. Ce confort douillet existe mais je ne peux pas vivre dedans. C’est quoi mon problème?