Temps mort

Publié le par Claire

Marcher vers la ville ou dedans, distante de l’autre, j’ai l’impression d’être l’ombre nue de moi-même, celle qui traîne derrière. Sans masque sans filtre. Spectatrice d’un temps où la mémoire meurt aussitôt éveillée. Comment me rapprocher, ressentir la présence autrement qu’une bousculade fatale ou non. L’angoisse est palpable dans l’air de la ville. À la hauteur des terrasses qui ouvrent grand les bras et les bars.

30 juin 20

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